"Les ombres de la villa" de Michèle et Michel Paret
Date: 25 Fév 2013, 05:58
L'analyse de Michèle Paret :
En tant qu’animatrice et plume critique du DCcn, je ne me permettrais pas de faire une analyse du diaporama que nous avons réalisé. Cette tâche revient à tous ceux qui ont pu le visionner en grande salle ou sur leur écran d’ordinateur.
Pourquoi avons-nous choisi la Villa Noailles de Hyères pour un diaporama ? Ce fut véritablement un coup de cœur.
Passant des vacances fréquentes dans la région, nous avons suivi les flèches… Et là-haut, quelle merveille ! L‘architecture de la villa, on l’aime ou on ne l’aime pas, là n’est pas la question, c’est une affaire de goût. Mais, cette demeure « facile à vivre », elle est envoûtante. Tant de gens illustres en ont franchi le seuil et y ont laissé leurs empreintes. On ne peut pas rester indifférent quand on la visite, c’est un vrai musée. La villa vit encore grâce à toutes ces ombres célèbres qui l’ont honorée de leur présence.
Rendez-vous compte : n’importe quel promoteur aux intentions mercantiles aurait pu l’acquérir pour en faire, par exemple, un hôtel de luxe pour riches amateurs, peut-être étrangers à l’art.
Ce qui nous a séduits, c’est l’action, l’implication du couple Marie-Laure et Charles de Noailles, certes fantasques, mais peut-être les derniers vrais mécènes qui ont soutenu des artistes de tout bord, venus de tous horizons, sans arrière-pensée financière personnelle. Seule la protection des artistes quelque peu hors norme, eux aussi, avait de l’importance.
Y a-t-il encore aujourd’hui des protecteurs de l’art dépourvus de toute arrière-pensée ?
En tant qu’animatrice et plume critique du DCcn, je ne me permettrais pas de faire une analyse du diaporama que nous avons réalisé. Cette tâche revient à tous ceux qui ont pu le visionner en grande salle ou sur leur écran d’ordinateur.
Pourquoi avons-nous choisi la Villa Noailles de Hyères pour un diaporama ? Ce fut véritablement un coup de cœur.
Passant des vacances fréquentes dans la région, nous avons suivi les flèches… Et là-haut, quelle merveille ! L‘architecture de la villa, on l’aime ou on ne l’aime pas, là n’est pas la question, c’est une affaire de goût. Mais, cette demeure « facile à vivre », elle est envoûtante. Tant de gens illustres en ont franchi le seuil et y ont laissé leurs empreintes. On ne peut pas rester indifférent quand on la visite, c’est un vrai musée. La villa vit encore grâce à toutes ces ombres célèbres qui l’ont honorée de leur présence.
Rendez-vous compte : n’importe quel promoteur aux intentions mercantiles aurait pu l’acquérir pour en faire, par exemple, un hôtel de luxe pour riches amateurs, peut-être étrangers à l’art.
Ce qui nous a séduits, c’est l’action, l’implication du couple Marie-Laure et Charles de Noailles, certes fantasques, mais peut-être les derniers vrais mécènes qui ont soutenu des artistes de tout bord, venus de tous horizons, sans arrière-pensée financière personnelle. Seule la protection des artistes quelque peu hors norme, eux aussi, avait de l’importance.
Y a-t-il encore aujourd’hui des protecteurs de l’art dépourvus de toute arrière-pensée ?