"Les Autres" de Christian Arzalier
Date: 19 Mai 2005, 18:26
"Les Autres" de Christian Arzalier
L'analyse de Michèle Paret:
On se méfie toujours de l'étranger, de celui qui ne pense pas comme vous, qui parle une autre langue, de celui qui vient d'ailleurs.
C'est le cas dans ce village. On se méfie de lui, d'ailleurs on ne connaît que son nom "Juan", même s'il a une famille. Il a fui son pays et la guerre civile. Il ne peut inspirer que de la méfiance dans cette petite bourgade où les ragots vont bon train
C'est une belle histoire, tragique mais crédible, elle ne pouvait que mal se terminer.
J'aurais aimé savoir si Christian Arzalier l'avait "inventée" ou si elle se transmettait de génération en génération au village. Pour ma part, je me suis laissée emporter par la beauté du récit. Dans l'histoire, le vent joue un rôle important, trop important je le trouve un peu trop envahissant , trop fort, comme s'il venait de sphères beaucoup plus nordiques que le Massif Central.
La voix et la diction me déçoivent un peu, j'aurais préféré plus de chaleur dans l'intonation, plus de présence et de mystère. Par contre, j'ai beaucoup apprécié les vues de paysages enneigés, les croisillons de fenêtres sur lesquels viennent se refléter les rayons du pâle soleil d'hiver, les fleurs de givre symboles de l'âpreté du climat et de la rudesse des villageois. On ne s'intègre pas au pays, il est froid et glacial. L'histoire ne pouvait se terminer que par un drame. Ces gens-là, ils ne vivent pas comme tout le monde.
L'analyse de Michèle Paret:
On se méfie toujours de l'étranger, de celui qui ne pense pas comme vous, qui parle une autre langue, de celui qui vient d'ailleurs.
C'est le cas dans ce village. On se méfie de lui, d'ailleurs on ne connaît que son nom "Juan", même s'il a une famille. Il a fui son pays et la guerre civile. Il ne peut inspirer que de la méfiance dans cette petite bourgade où les ragots vont bon train
C'est une belle histoire, tragique mais crédible, elle ne pouvait que mal se terminer.
J'aurais aimé savoir si Christian Arzalier l'avait "inventée" ou si elle se transmettait de génération en génération au village. Pour ma part, je me suis laissée emporter par la beauté du récit. Dans l'histoire, le vent joue un rôle important, trop important je le trouve un peu trop envahissant , trop fort, comme s'il venait de sphères beaucoup plus nordiques que le Massif Central.
La voix et la diction me déçoivent un peu, j'aurais préféré plus de chaleur dans l'intonation, plus de présence et de mystère. Par contre, j'ai beaucoup apprécié les vues de paysages enneigés, les croisillons de fenêtres sur lesquels viennent se refléter les rayons du pâle soleil d'hiver, les fleurs de givre symboles de l'âpreté du climat et de la rudesse des villageois. On ne s'intègre pas au pays, il est froid et glacial. L'histoire ne pouvait se terminer que par un drame. Ces gens-là, ils ne vivent pas comme tout le monde.