"Solo" de Colette et Adrien Hinnerblesse
L'analyse de Michèle Paret:
Peut-on vraiment parler de diaporama ? J’ai plutôt vu une série sonorisée. Elle est introduite par une simple phrase : «Eterniser peut être le rêve d’un instant ». C’est sans doute là la clé du mystère, mais je ne l’ai pas saisi. Certes, l’ensemble est construit : trois parties bien distinctes, ponctuées par trois musiques différentes, correspondant aux trois phases de la vie du clown. Il se prépare et réjouit jeunes et moins jeunes dans la rue (il y a des images intéressantes du personnage devant une vitrine de robes de mariées, sans doute un symbole…) ensuite, il part et la musique souligne la solitude vers laquelle il se dirige. Je n’ai pas bien compris pourquoi on voit en surimpression des images de différents pays du monde. Le retour à la réalité, avec le démaquillage est assez bien réussi, les portraits en gros plan sont beaux. Le masque de clown permet sans doute de rêver et d’éterniser un moment de bonheur et de joie.