[b« Un gamin » de Jacques van de Weerdt et Jean-Paul Petit [/b]
L'analyse de Michèle Paret :
Avec ces deux auteurs, on se promène entre la France et la Belgique, comme ce « gamin » en marge de la bonne société et de ses bons principes…
Voilà un diaporama que j’ai toujours plaisir à revoir et qui ne m’a jamais déçue, au contraire. Chaque fois je découvre toujours quelque nouveauté.
Tout spectateur est capable de voir comment il a été conçu : deux parties, deux voix, deux facettes de la personnalité du poète. Et tout cela se mêle de manière douce. Ça coule comme l’eau de la rivière qui revient régulièrement sur l’écran. On mêle la vie tumultueuse de celui qui aura une brève existence avec le texte doux et poignant du « Dormeur du val ». La voix de Jacques exprime bien tous les excès qui ont jalonné l’existence de Rimbaud, celle de la femme, douce, souligne la paix apportée par la mort et l’éternité.
J’admire beaucoup la simplicité de ce diaporama qui m’émeut. Tout semble simple, mais c’est admirablement construit et rien n’est laissé au hasard. Chaque mot est pesé.
Beau travail aussi au niveau des images : des dessins et des documents d’époque accompagnent les errances du poète en proie au doute et au tourment… des images tranquilles de campagne idyllique soulignent les accents graves du poème. Cette fois-ci encore, j’ai été frappée par la tache rouge qui s’écrase sur le portrait du jeune homme faisant pendant aux taches rouges au côté du soldat mort.
Quant à la bande sonore, je n’ai aucun reproche à lui faire, bien au contraire : les musiques sont bien choisies et les deux voix se complètent.
VoilĂ du beau travail et un diaporama comme on aimerait en voir encore plus souvent.