"Quand tu viens chez moi" de Vincent Martin
L'analyse de Michèle Paret :
Une chanson illustrée : l’exercice est difficile, contrairement à ce que l’on pourrait croire. On aime ou on n’aime pas Dany Brillant, mais là n’est pas la question. L’auteur a fait un choix, à nous de voir si son « contrat » est bien rempli.
Pourquoi le genre n’est-il pas aussi simple qu’il y paraît ? Texte et musique sont tout prêts, ne reste plus qu’à passer à la mise en images… Suivre le texte ou non ? Là , l’auteur a choisi la première solution de manière humoristique. La visite de la copine occasionne le branlebas de combat pour le célibataire qu’il est. Pas question de présenter un appartement sens dessus dessous à l’élue de son cœur. Alors, on s’agite, on récure, on ne perd pas un instant. L’accélération du mouvement accentue bien la fièvre qui monte, amplifiée par les effets de flou, évoquant un tourbillon. Le spectateur est aussi excité que le principal intéressé. Le brave garçon ne sait plus où donner de la tête pour plaire à sa belle. Il y a de beaux effets visuels, des images en remplacent d’autres, des objets apparaissent ou disparaissent, beau travail ! L’effet est bien rendu.
La chute, elle aussi, fait sourire. On ne s’attend pas à l’arrivée du préposé avec ses calendriers, quelle déception ! La boucle est bouclée : on commence par le judas dans la porte et on finit par là . Monsieur aurait bien dû y jeter un œil avant ouverture de la porte, cela lui aurait évité une déconvenue.
Voilà un diaporama qui ne nous pose pas de problème existentiel. Laissons-nous simplement porter par les images et les paroles de la chanson. Une histoire réelle ou une fiction ? En tout cas, on passe un moment agréable en compagnie de l’auteur-acteur.