L'analyse de Michèle Paret:
" A des proches dont la vie m'a inspiré ce diaporama…" Lorsqu'on lit cette phrase à la fin du diaporama, on comprend pourquoi il s'en dégage une telle émotion. Une histoire aussi belle et aussi poignante ne pouvait pas être inventée. Le texte est très beau, très fin et la voix de Christian Arzalier convient parfaitement. J'ai beaucoup apprécié ce diaporama bien construit, sa douceur et la sérénité qui en émanent. Au début, pas de musique, rien que des bruits de la nature, des cloches, des chants d'oiseaux ( peut-être un peu trop forts )… Peu à peu, l'auteur introduit des phrases musicales pathétiques qui accentuent l'angoisse et la "folie" de Marie et qui renforcent le mutisme de Jean-Marie. Tout semble figé, immuable, la vie de Jean-Marie comme les eaux dormantes du canal. Les instants se suivent, mais le temps, tout comme l'eau s'écoulent à peine. Les images sont très belles, bien composées, j'ai admiré les graphismes, les berges rectilignes, les reflets à la surface du canal, les détails à la fois dérisoires et évocateurs. J'ai beaucoup aimé. Mais, trois vies gâchées par la bêtise humaine, c'est dur.
PS : un tout petit, petit détail. Marie aurait-elle à l'époque porté un bandana ?