"Mea Culpa" de Jean-Paul Guibal
Date: 18 Mai 2010, 12:01
"Mea Culpa" de Jean-Paul Guibal
L'analyse de Michèle Paret :
Voilà presque deux décennies que ce diaporama a été réalisé, on pourra bientôt le considérer comme une pièce du musée de l’audiovisuel !!!
La musique choisie, interprétée par Enigma, a sans doute été à l’origine de ce « montage » : chœurs d’hommes à consonance religieuse et voix de femme aux accents sensuels, de même que le texte, ce qui crée un effet inhabituel et surprenant.
Quelle est cette culpabilité à expier ? Celle d’avoir des désirs de la chair dans un univers judéo-chrétien, sous l’emprise de la morale religieuse ?
L’auteur suit les moments musicaux avec des vues de cloîtres, de vitraux quand on entend les voix masculines et des incrustations d’images de femmes sensuelles quand la voix féminine prend le relais. Cela crée de belles surimpressions, seules les lèvres rouges en gros plan sont trop réelles. Je ne pense pas que ces images suggestives aient été prises « en direct ». Me tromperais-je ? Elles semblent plutôt tirées de livres ou bien alors, la numérisation les aurait-elle desservies au niveau de la qualité ?
L’auteur est prisonnier de la longueur du morceau de musique qu’il a choisi (d’où la difficulté de mettre une chanson en images). Les vues d’églises sont bien sûr très nombreuses et répétitives et pas assez « animées », leur passage est un peu lent, l’ensemble n’est pas assez rythmé. De même, les paroles prononcées par la femme dans un demi-soupir ne sont pas toujours bien audibles. Cela est-il dû à la qualité de l’enregistrement initial ?
Cependant, c’est un diaporama intéressant qui peut mener à une discussion concernant son contenu, le sujet restant d’actualité, même au début de ce nouveau millénaire.
L'analyse de Michèle Paret :
Voilà presque deux décennies que ce diaporama a été réalisé, on pourra bientôt le considérer comme une pièce du musée de l’audiovisuel !!!
La musique choisie, interprétée par Enigma, a sans doute été à l’origine de ce « montage » : chœurs d’hommes à consonance religieuse et voix de femme aux accents sensuels, de même que le texte, ce qui crée un effet inhabituel et surprenant.
Quelle est cette culpabilité à expier ? Celle d’avoir des désirs de la chair dans un univers judéo-chrétien, sous l’emprise de la morale religieuse ?
L’auteur suit les moments musicaux avec des vues de cloîtres, de vitraux quand on entend les voix masculines et des incrustations d’images de femmes sensuelles quand la voix féminine prend le relais. Cela crée de belles surimpressions, seules les lèvres rouges en gros plan sont trop réelles. Je ne pense pas que ces images suggestives aient été prises « en direct ». Me tromperais-je ? Elles semblent plutôt tirées de livres ou bien alors, la numérisation les aurait-elle desservies au niveau de la qualité ?
L’auteur est prisonnier de la longueur du morceau de musique qu’il a choisi (d’où la difficulté de mettre une chanson en images). Les vues d’églises sont bien sûr très nombreuses et répétitives et pas assez « animées », leur passage est un peu lent, l’ensemble n’est pas assez rythmé. De même, les paroles prononcées par la femme dans un demi-soupir ne sont pas toujours bien audibles. Cela est-il dû à la qualité de l’enregistrement initial ?
Cependant, c’est un diaporama intéressant qui peut mener à une discussion concernant son contenu, le sujet restant d’actualité, même au début de ce nouveau millénaire.