"Corpsus55" de René Jullien
Date: 20 Aou 2010, 14:20
"Corpsus 55" de René Jullien
L'analyse de Michèle Paret :
Voilà un diaporama qui ne peut laisser indifférent. Qu’on l’apprécie ou non, il y a matière à discussion.
Concernant la forme, d’aucuns prétendent que c’est l’essentiel dans une œuvre d’art, puisque c’en est certainement une. Certes, elle est originale, inhabituelle : deux images se croisent, défilent l’une allant de droite à gauche, l’autre de gauche à droite. Elles coulent sur un rythme lent et monotone comme l’est celui de la musique qu’elles suivent.
Volontairement, l’auteur veut heurter, choquer le spectateur en faisant cohabiter des images de corps nus, dans des positions évocatrices et lascives passant derrière un vitrail représentant la Vierge chaste et pure (celle que vous avez choisie a vraiment l’air ringard) : vision très manichéenne du monde des humains. Le choix d’une musique religieuse : « Dies irae » (plutôt que « ire », mes connaissances de la langue latine et des différentes messes de requiem que j’ai pu chanter me font pencher pour cette orthographe, à moins que…) correspond bien à cette ambiance sulfureuse. Au passage, il eût été bon de mentionner le nom du compositeur et de l’interprète… Cette musique est lancinante comme l’ensemble du diaporama.
Que dire du parti pris du créateur (René Jullien et non pas Dieu le Père) ? Il n’y a pas de commentaires à faire. Au risque de lui déplaire, on peut ne pas forcément entrer dans son monde intérieur, d’ailleurs, il semble qu’il ne le souhaite pas. C’est sa vision du monde et pas obligatoirement celle des spectateurs.
Les corps nus qui défilent inlassablement ne sont pas particulièrement esthétiques et leurs postures non plus. Ce n’est pas une prude oie blanche, une vieille grenouille de bénitier qui s’exprime dans ces lignes !!!
La luxure fait partie des sept péchés capitaux… Y aura-t-il une rédemption au jour du jugement dernier ? C’est ce que semblent vouloir évoquer les citations de la fin du diaporama où vous parlez de Madeleine et du larRon dont les fautes ont été pardonnées. Donc, il y a bien un message dans ce que vous avez voulu nous montrer, n’est-ce-pas ? Cela ne correspond pas vraiment à ce que vous avez écrit à plusieurs reprises sur ce site !
L'analyse de Michèle Paret :
Voilà un diaporama qui ne peut laisser indifférent. Qu’on l’apprécie ou non, il y a matière à discussion.
Concernant la forme, d’aucuns prétendent que c’est l’essentiel dans une œuvre d’art, puisque c’en est certainement une. Certes, elle est originale, inhabituelle : deux images se croisent, défilent l’une allant de droite à gauche, l’autre de gauche à droite. Elles coulent sur un rythme lent et monotone comme l’est celui de la musique qu’elles suivent.
Volontairement, l’auteur veut heurter, choquer le spectateur en faisant cohabiter des images de corps nus, dans des positions évocatrices et lascives passant derrière un vitrail représentant la Vierge chaste et pure (celle que vous avez choisie a vraiment l’air ringard) : vision très manichéenne du monde des humains. Le choix d’une musique religieuse : « Dies irae » (plutôt que « ire », mes connaissances de la langue latine et des différentes messes de requiem que j’ai pu chanter me font pencher pour cette orthographe, à moins que…) correspond bien à cette ambiance sulfureuse. Au passage, il eût été bon de mentionner le nom du compositeur et de l’interprète… Cette musique est lancinante comme l’ensemble du diaporama.
Que dire du parti pris du créateur (René Jullien et non pas Dieu le Père) ? Il n’y a pas de commentaires à faire. Au risque de lui déplaire, on peut ne pas forcément entrer dans son monde intérieur, d’ailleurs, il semble qu’il ne le souhaite pas. C’est sa vision du monde et pas obligatoirement celle des spectateurs.
Les corps nus qui défilent inlassablement ne sont pas particulièrement esthétiques et leurs postures non plus. Ce n’est pas une prude oie blanche, une vieille grenouille de bénitier qui s’exprime dans ces lignes !!!
La luxure fait partie des sept péchés capitaux… Y aura-t-il une rédemption au jour du jugement dernier ? C’est ce que semblent vouloir évoquer les citations de la fin du diaporama où vous parlez de Madeleine et du larRon dont les fautes ont été pardonnées. Donc, il y a bien un message dans ce que vous avez voulu nous montrer, n’est-ce-pas ? Cela ne correspond pas vraiment à ce que vous avez écrit à plusieurs reprises sur ce site !