"Ma rose des sables" de Jean-Marie Lafon-Delpit
Date: 11 Mar 2011, 13:16"Ma rose des sables" de Jean-Marie Lafon Delpit
L'analyse de Michèle Paret :
Voilà un diaporama de Jean-Marie que j’avais vu un certain nombre de fois, mais qui s’était quelque peu effacé de ma mémoire, néanmoins il y restait inscrit comme un beau souvenir. C’est avec un très grand plaisir que je l’ai redécouvert et je n’ai pas été déçue, la même émotion a resurgi.
C’est une anecdote toute simple mais tellement chargée de confiance, d’amitié, de tendresse, dirais-je. Une « banale » rose des sables sert de lien entre un élève et son maître, cadeau venu du cœur et témoin d’un souvenir auquel on restera attaché, un cadeau qui ne coûte rien, mais tellement empreint de chaleur humaine.
L’histoire se reproduit bien des années après le départ d’Algérie de celui qui avait offert ce talisman à son instituteur. Lui-même devenu enseignant se retrouve dans ce jeune kabyle brillant qui vit un peu les mêmes événements que lui et qui a la même confiance en son maître que lui autrefois.
Le texte est clair et limpide, sans emphase, servi par une voix au timbre et à la diction parfaits, conférant à l’ensemble l’émotion juste. A aucun moment, la musique discrète ne vient couvrir le texte, c’est remarquable.
Quant aux images, il n’y a rien à leur reprocher. Pour ceux qui comme moi ont connu l’école des années 50-60, elles éveillent des souvenirs indélébiles… les pleins et les déliés, les cartes de géographie, les tables encaustiquées et l’inoubliable bouteille d’encre : je les vois encore et je les sens ! Une petite page de nostalgie ? Certes, elles ont été faites dans un musée dédié à l’Education Nationale, mais l’auteur s’est attaché à ne photographier que des détails évocateurs. Il en va de même pour les établissements dans lesquels le narrateur a enseigné, on se contente de montrer une cour, le fronton du lycée ou du collège. Les documents d’archives, pas trop nombreux évoquent bien la période où s’est déroulée la première histoire.
Les images du début : fondu entre la fleur du désert et la rose des sables, fleur du vent mettent le spectateur dans l’ambiance générale du montage.
Dans ce diaporama, tout est parfaitement maîtrisé et à aucun moment, le spectateur ne s’ennuie, l’auteur lui offre quelques minutes de bonheur dans la simplicité.
L'analyse de Michèle Paret :
Voilà un diaporama de Jean-Marie que j’avais vu un certain nombre de fois, mais qui s’était quelque peu effacé de ma mémoire, néanmoins il y restait inscrit comme un beau souvenir. C’est avec un très grand plaisir que je l’ai redécouvert et je n’ai pas été déçue, la même émotion a resurgi.
C’est une anecdote toute simple mais tellement chargée de confiance, d’amitié, de tendresse, dirais-je. Une « banale » rose des sables sert de lien entre un élève et son maître, cadeau venu du cœur et témoin d’un souvenir auquel on restera attaché, un cadeau qui ne coûte rien, mais tellement empreint de chaleur humaine.
L’histoire se reproduit bien des années après le départ d’Algérie de celui qui avait offert ce talisman à son instituteur. Lui-même devenu enseignant se retrouve dans ce jeune kabyle brillant qui vit un peu les mêmes événements que lui et qui a la même confiance en son maître que lui autrefois.
Le texte est clair et limpide, sans emphase, servi par une voix au timbre et à la diction parfaits, conférant à l’ensemble l’émotion juste. A aucun moment, la musique discrète ne vient couvrir le texte, c’est remarquable.
Quant aux images, il n’y a rien à leur reprocher. Pour ceux qui comme moi ont connu l’école des années 50-60, elles éveillent des souvenirs indélébiles… les pleins et les déliés, les cartes de géographie, les tables encaustiquées et l’inoubliable bouteille d’encre : je les vois encore et je les sens ! Une petite page de nostalgie ? Certes, elles ont été faites dans un musée dédié à l’Education Nationale, mais l’auteur s’est attaché à ne photographier que des détails évocateurs. Il en va de même pour les établissements dans lesquels le narrateur a enseigné, on se contente de montrer une cour, le fronton du lycée ou du collège. Les documents d’archives, pas trop nombreux évoquent bien la période où s’est déroulée la première histoire.
Les images du début : fondu entre la fleur du désert et la rose des sables, fleur du vent mettent le spectateur dans l’ambiance générale du montage.
Dans ce diaporama, tout est parfaitement maîtrisé et à aucun moment, le spectateur ne s’ennuie, l’auteur lui offre quelques minutes de bonheur dans la simplicité.