Voilà un audiovisuel que j'avais déjà vu et que j'ai pris plaisir à revoir. Une belle chanson de Reggiani, aussi tendre et nostalgique que beaucoup d'autres et qui me font vibrer. Pas facile, cet exercice qui consiste à illustrer une chanson et là , l'auteur l'a bien réussi. Les images sont sobres, de beaux effets, et l'incrustation de photos et vidéos, certainement des images familiales, est parfaitement réussie. L'ambiance qui se dégage du montage est parlante pour quelqu'un de ma (notre) génération avec les premières grandes cités de banlieue, la bonne vieille grosse télé qui trônait dans la salle à manger, le papier peint à fleurs...
Cependant, j'ai regardé plusieurs fois « Ma douce », j'ai bien réécouté les paroles (la qualité de l'enregistrement est médiocre) et j'ai relu le texte seul. Il n'est d'ailleurs pas utilisé dans son intégralité. Pour moi, il y a une équivoque. La chanson se termine par « Ma vieille, MA MÈRE, ma douce ». On voit des images qui font plutôt penser aux années 1970 qu'aux années 1950, les voitures par exemple : Ami 6 et 4L, donc à l'épouse de l'auteur plutôt qu'à sa mère. Le texte fait aussi allusion à la mort comme l'immeuble qui implose à la fin. J'aimerais avoir quelques éclaircissements de ta part, Jean-Louis, car je n'ai pas vraiment compris à qui tu rends hommage.