"La maison de l'oubli" de Gabriele PINARDI
Date: 09 Fév 2006, 04:52"La maison de l'oubli" de Gabriele PINARDI
L'analyse de Michèle Paret:
Regarder ce diaporama, ce n'est pas un moment de divertissement. C'est beau, bien réalisé, mais que c'est dur ! On le prend comme un véritable coup de poing en plein visage. La bande son, le texte sont très puissants et accentuent le sentiment de malaise éprouvé à la vue des images. Pour la majeure partie d'entre elles, l'auteur a choisi le noir et blanc, ce qui s'imposait. On ressent intimement les tourments qui torturent l'homme pendant sa thérapie. Les souvenirs qui remontent à la surface le hantent : le père violent, les images enchevêtrées, la balançoire qui grince, les roues de la chaise d'infirme, les horribles cafards qui le rongent et symbolisent sa folie et sa psychose, tout cela nous atteint au plus profond de nous même. Les images se mêlent comme les souvenirs effroyables et obsédants. Les images se mêlent comme les souvenirs avec les paroles brutales du père. Chaque fois que le banc, symbole du divan, apparaît, on entend la voix de l'analyste, une intervention qui doit faire avancer le malade dans sa quête de la vérité. A certains moments, j'ai retrouvé une ambiance à la Hitchkock et j'ai pensé au film "Psychose". C'est dur, mais tellement bien réalisé ! Un reproche tout de même : je trouve que le message ne passe pas toujours clairement. Je pense qu'il s'agit de la psychanalyse d'un fils torturé par le souvenir du père. Mais quel est le rapport entre la balançoire, la voiture ? Quelle est la cause de l'infirmité ? Des relations père - fils énigmatiques et douloureuses pour l'un comme pour l'autre, culpabilité de l'un et de l'autre. Le fils réussira-t-il à comprendre ce que son père a cherché à être ? Qui pourrait confirmer ou infirmer ces impressions personnelles ? Sur la dernière image, générique qui passe trop vite à mon goût, Gabriele Pinardi indique qu'il s'est librement inspiré de "Apocalypse now", "Shining" et "K. Pax". J'aurais aimé en savoir plus. Qu'a-t-il pris de ces trois films ? Qui a écrit de si beaux textes et qui les dit si bien ? Ces renseignements font défaut mais cela n'enlève rien à la qualité du diaporama.
L'analyse de Michèle Paret:
Regarder ce diaporama, ce n'est pas un moment de divertissement. C'est beau, bien réalisé, mais que c'est dur ! On le prend comme un véritable coup de poing en plein visage. La bande son, le texte sont très puissants et accentuent le sentiment de malaise éprouvé à la vue des images. Pour la majeure partie d'entre elles, l'auteur a choisi le noir et blanc, ce qui s'imposait. On ressent intimement les tourments qui torturent l'homme pendant sa thérapie. Les souvenirs qui remontent à la surface le hantent : le père violent, les images enchevêtrées, la balançoire qui grince, les roues de la chaise d'infirme, les horribles cafards qui le rongent et symbolisent sa folie et sa psychose, tout cela nous atteint au plus profond de nous même. Les images se mêlent comme les souvenirs effroyables et obsédants. Les images se mêlent comme les souvenirs avec les paroles brutales du père. Chaque fois que le banc, symbole du divan, apparaît, on entend la voix de l'analyste, une intervention qui doit faire avancer le malade dans sa quête de la vérité. A certains moments, j'ai retrouvé une ambiance à la Hitchkock et j'ai pensé au film "Psychose". C'est dur, mais tellement bien réalisé ! Un reproche tout de même : je trouve que le message ne passe pas toujours clairement. Je pense qu'il s'agit de la psychanalyse d'un fils torturé par le souvenir du père. Mais quel est le rapport entre la balançoire, la voiture ? Quelle est la cause de l'infirmité ? Des relations père - fils énigmatiques et douloureuses pour l'un comme pour l'autre, culpabilité de l'un et de l'autre. Le fils réussira-t-il à comprendre ce que son père a cherché à être ? Qui pourrait confirmer ou infirmer ces impressions personnelles ? Sur la dernière image, générique qui passe trop vite à mon goût, Gabriele Pinardi indique qu'il s'est librement inspiré de "Apocalypse now", "Shining" et "K. Pax". J'aurais aimé en savoir plus. Qu'a-t-il pris de ces trois films ? Qui a écrit de si beaux textes et qui les dit si bien ? Ces renseignements font défaut mais cela n'enlève rien à la qualité du diaporama.