"Ristretto" de Ricardo Volpe
Date: 21 Mai 2006, 23:34 "Ristretto" de Ricardo Volpe
L'analyse de Michèle Paret:
Quelques lignes dans un journal qu'il soit français, italien, suisse ou de quelque origine que ce soit peut éveiller de bien mauvais souvenirs et une triste réalité, vécue par bon nombre de nos semblables. Partout, on se méfie de l'autre, de celui qui n'a pas les mêmes racines. C'est ce que Ricardo Volpe nous dépeint avec beaucoup de finesse et de justesse. Une histoire vécue et d'autant plus véridique. Même à l'intérieur de l'Europe, tout en étant soi-même européen, on peut se sentir étranger, être mal accepté là où l'on vit. C'est un sujet qui, malheureusement, est d'actualité et risque de le demeurer tant que les mentalités n'auront pas évolué. J'ai bien apprécié la citation de la chanson de Maxime Le Forestier au début du diaporama, elle correspond bien à ce que l'auteur a voulu transmettre. Quand on s'expatrie, ce n'est jamais de gaieté de cœur et ensuite, on reste toujours un déraciné, dans le pays de ses pères et dans celui qui devrait vous accueillir dignement. Un thème ô combien universel ! Le texte est bien écrit, bien dit, touchant. Le message passe. J'ai bien aimé aussi le passage des images en noir et blanc à des images en couleur, passé… présent… le choix du français et des paroles en italien à la fin du diaporama. Peu importe qu'on les comprenne ou non, cette alternance accentue l'impact de l'ensemble. Je regretterai peut-être la faiblesse dans la qualité de certaines images, mais c'est un montage qui m'a touchée.
L'analyse de Michèle Paret:
Quelques lignes dans un journal qu'il soit français, italien, suisse ou de quelque origine que ce soit peut éveiller de bien mauvais souvenirs et une triste réalité, vécue par bon nombre de nos semblables. Partout, on se méfie de l'autre, de celui qui n'a pas les mêmes racines. C'est ce que Ricardo Volpe nous dépeint avec beaucoup de finesse et de justesse. Une histoire vécue et d'autant plus véridique. Même à l'intérieur de l'Europe, tout en étant soi-même européen, on peut se sentir étranger, être mal accepté là où l'on vit. C'est un sujet qui, malheureusement, est d'actualité et risque de le demeurer tant que les mentalités n'auront pas évolué. J'ai bien apprécié la citation de la chanson de Maxime Le Forestier au début du diaporama, elle correspond bien à ce que l'auteur a voulu transmettre. Quand on s'expatrie, ce n'est jamais de gaieté de cœur et ensuite, on reste toujours un déraciné, dans le pays de ses pères et dans celui qui devrait vous accueillir dignement. Un thème ô combien universel ! Le texte est bien écrit, bien dit, touchant. Le message passe. J'ai bien aimé aussi le passage des images en noir et blanc à des images en couleur, passé… présent… le choix du français et des paroles en italien à la fin du diaporama. Peu importe qu'on les comprenne ou non, cette alternance accentue l'impact de l'ensemble. Je regretterai peut-être la faiblesse dans la qualité de certaines images, mais c'est un montage qui m'a touchée.