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"Un misterio frente al mar" de Juan Carlos Duarte

... ou bien d'un diaporama étranger !

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"Un misterio frente al mar" de Juan Carlos Duarte

commentairede dccn » 04 Jan 2006, 22:46

"Un misterio frente al mar" de Juan Carlos Duarte
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L'analyse de Michèle Paret:
Voilà un diaporama qui porte bien son titre : "un mystère face à la mer" et qui restera pour moi un mystère, une page d'histoire sombre de l'Allemagne et de l'Argentine, voire de l'Amérique du Sud tout entière. L'idée d'avoir photographié cet hôtel en ruine, abandonné aux eaux de la lagune est très intéressante.
Les images traduisent bien l'ambiance mystérieuse et le maléfice qui règne autour de cette bâtisse aussi lourde qu'inesthétique. Les documents d'archives sont eux aussi bien choisis, mais le vert rajouté sur les habits des soldats me semble superflu et il double inutilement le texte.
Le texte, c'est lui qui me rend perplexe.
L'auteur n'emploie que des verbes au conditionnel, aucune preuve bien sûr que le Gran Hotel Viena ait accueilli toutes ces sinistres personnalités, mais c'est plausible. On sait que l'Amérique du Sud a abrité d'anciens nazis comme Eichmann et Mengele. L'Argentine de Perón était favorable à l'idéologie nazie. Bormann, le secrétaire d'Hitler, aurait été vu dans différents pays et, là-bas, la disparition de hauts dignitaires nazis a alimenté les fantasmes. Des rumeurs ont également circulé sur la fuite d'Hitler, ce qui est clairement exprimé dans le diaporama : "Hitler aurait-il quitté l'Allemagne avant la capitulation ?" Cette phrase m'a interpellée d'autant plus qu'apparaît une image du tyran, ressemblant à un masque mortuaire, dans le fauteuil.
Cela nous laisserait-il supposer qu'il est mort en Argentine ? Rien n'est plus contestable. Les historiens sont unanimes pour dire qu'Hitler est mort à Berlin, fin avril 1945, ses restes ont été formellement identifiés. C'est cette partie du diaporama qui me gêne, même si l'auteur laisse planer le doute et n'avance aucune certitude. J'ai apprécié que le texte soit en français, sinon, je n'aurais rien compris. J'émets simplement une critique à l'égard de la narratrice : le nom de Perón est si mal prononcé qu'on ne saisit pas tout de suite de qui il s'agit.
C'est tout de même courageux d'avoir abordé un tel sujet, page peu glorieuse de l'histoire de l'Argentine.

dccn
 

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