L'analyse de Jean-Louis Terrienne:
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Quelle audace de vouloir s'attaquer à l'un des plus grands méchants de la littérature. Y avait Macbeth et Richard III et beaucoup d'autres, eh bien non, c'est Iago ! Bravo pour ce choix. Ca fait vraiment plaisir de voir des auteurs qui n'hésitent pas à sortir des sentiers battus et rebattus. Aujourd'hui dans le monde du diaporama il suffit de choisir un thème porteur de grands sentiments ou d'actualité pour recueillir les faveurs du jury. L'art n'est pas le sujet, il est la représentation du sujet! (à souligner en gras) L'art est dans l'exécution autrement dit. Ici on s'exécute avec bonheur avec qq bons effets et surtout l'effet "Ruggero Raimondi" : quelle gueule, quelle voix, quelles expressions. Impressionnant !
On sent que les auteurs se sont bien amusés... peut être mm un chouillat de trop ; les incrustations vidéo tournent en rond par moment et n'étonnent plus à force. J'aurais apprécié une petite intro au début pour expliquer le personnage de Iago dont la figure du mal absolu se cristallise un peu tard dans le diaporama. Hormis ces petites réserves j'avoue que j'ai été tenu en haleine jusqu'au bout et ... c'est rare ça madame!